Henri Julien Félix Rousseau est né le 21 mai 1844 à Laval et est décédé le 2 septembre 1910 à Paris, touché par la gangrène. Ce peintre français autodidacte, adepte du spiritisme est persuadé que ce sont les esprits qui guident son pinceau. Il commence a exposer certaines de ses œuvres au Salon des Indépendants en 1886, ce qui lui permet ensuite, au fil des années, d'accroître sa notoriété. En 1891, il y présente son premier « tableau de jungle » qui, comme les tableaux suivants, est peint avec ce que Henri Rousseau connaît de l'exotisme et ce qu'il connaît des faits de son époque. Pourtant, ce peintre généralement considéré comme un peintre naïf, n'a jamais quitté Paris. Ses œuvres comme « Le rêve », « Combat de tigre et buffle », sont alors tout juste sorties de son imagination, et de ce qu'il sait de la jungle et de l'exotisme.
Pourquoi le "Douanier Rousseau" ? : C'est son ami, Alfred Jarry qui donnera le surnom de "Douanier" à Rousseau, après qu'il soit entré après la guerre à l'Octroi de Paris, un organisme qui perçoit les taxes de marchandises entrant à Paris, comme gardien des contrôles et des circulations du vin et de l'alcool.
Un peintre naïf prône un style figuratif qui se caractérise par le souci des détails, un emploi des couleurs vives et une représentation « ingénue » des sujets populaires comme les paysages campagnards, les animaux domestiques ou sauvages. Les œuvres de ces artistes pour la plupart autodidactes comme Henri Rousseau, sont en décalage avec les courants artistiques de leur temps, soit par maladresse, soit parce qu'ils en ignorent tout.
Sources:
Sur Wikipédia.
Sur les pages persos orange.

Par l'art, l'Afrique, les colonisés noirs, ont été valorisés. Bien que Henri Rousseau n'ai jamais mis les pieds en Afrique, il en a un avis particulièrement coloré, exotique. Sa vision de l'Afrique ne reste qu'un bout de son imagination et de ce qu'il connaît de ce continent, mais il en offre une belle image.
Visiblement, il imagine une belle femme nonchalamment installée à écouter un musicien noir. Les animaux seraient en harmonie avec les humains car il n'y a aucune trace d'agressivité dans ce tableau. Il s'est entièrement basé sur des photographies, pendant la colonisation, pour reconstituer l'environnement des pays chauds d'Afrique.
Le nom de son œuvre, "Le rêve" est révélateur car il montre une vision vague de l'Afrique. Il laisse à ceux qui regardent le tableau d'imaginer encore plus que ce qu'ils voient, d'imaginer à leur gré, parce qu'un rêve n'a pas de limites.
Bien que le tableau ne montre pas exactement les paysages d'Afrique, cette vision positive des pays chauds des colonies permet de casser les idées racistes, qui sont véhiculées à travers d'autres formes de communication avec la société française. Cela peut donner aux français l'envie de découvrir le continent, de reconsidérer les populations qui y vivent et de ne plus les voir comme une race inférieure.