La colonisation a eu pour effet la domination de l'Europe sur les pays d'Afrique. De 1880 à 1931, l'influence qu'ont eu les civilisations Noires sur la société française a été majeure. C'est à partir de 1880 que notre TPE commence car c'est la décennie où la colonisation a battu son plein dans l'exclusion des Noirs dans les sociétés européennes, et nous finirons en 1931 car c'est l'année de l'ouverture de l'exposition coloniale à Vincennes. Toute cette période fut marquée par des idées racistes, qui ont poursuivi les Noirs, sous forme de stéréotypes, pendant longtemps et même encore aujourd'hui. Ces stéréotypes sont le résultat d'un sentiment de supériorité de la part des Français, d'un ethnocentrisme*.
Au départ, la colonisation française avait en partie pour but d'être une mission civilisatrice. En imposant, et en diffusant sa religion, sa culture, et ses règles, la France crut avoir un rôle important envers les colonisés. Mais ces derniers ont le plus souvent été exploités, opprimés, et encore moins honorés pour avoir servi, avec les soldats français, pour la patrie du drapeau tricolore, durant la première guerre mondiale.
Cependant, de nouvelles cultures ont permis aux échanges commerciaux entre les pays colonisateurs et les pays colonisés.
A cette époque, comment est vu le colonisé dans la société française, et quel impact a eu la colonisation dans les esprits ?

Nous allons commencer par étudier l'imaginaire collectif de la France du début du XXe siècle, imprégné d'images et de chansons racistes, puis nous allons essayer d'étudier la réhabilitation de l'image des colonisés par l'art.

L'image ci dessous, est une affiche de l'exposition coloniale à Paris, de 1931.
Cette affiche est utilisée ici pour montrer à quel point l'homme noir était présent pour divertir les blancs. On le compare à un singe, et on le surnomme "L'homme des bois".



Le Douanier Rousseau et "La cascade".

"La cascade", du Douanier Rousseau, 1910.
Cette peinture de Rousseau nommée "La cascade" est actuellement exposée au Art Institute de Chicago aux États-Unies d'Amérique. Elle est, tout comme la première, une représentation imaginaire de l'Afrique. Celle-ci montre deux personnages présentés de façon abstraite, on ne distingue pas leur sexe. Le personnage le plus visible, qui est adossé à un rocher de la cascade, porte un pagne court blanc autour de la taille. Il tend ses bras vers ce qui semble être des antilopes. Le deuxième personnage est caché par une forêt dense de divers végétaux de multiples couleurs. La cascade se situe en bas à droite de l'œuvre. La dimension de la cascade accentue le fait que la peinture à été faite un peintre naïf car généralement une cascade a des proportions gigantesques, de plus celle-ci occupe une place peu importante dans la peinture alors qu'elle est censée être l'élément principal de ce tableau.
Ces personnages et ces animaux semblent, encore ici, être en totale harmonie dans un environnement paradisiaque, digne des contes de fées. C'est une représentation qui diffère de l'image péjorative attribuée au continent Africain et ses populations, dans le sens où cette œuvre ne présente pas des stéréotypes racistes de l'époque.
Fontenay sous bois, France
Lycée Pablo Picasso.